mardi 17 février 2009

CONSEQUENCES DE L'ALIENATION PARENTALE

Le prix de cette maltraitance psychologique dont l’enfant fait l’objet n’est pas sans conséquence sur la construction de sa personnalité. Les spécialistes de la santé mentale saisis de ces cas lors des expertises demandées par la justice observent que :

l’intégration du concept de « l’identité de soi » n’a pas lieu,
la perception de la réalité est problématique pour l’enfant qui ne fait plus confiance en sa propre perception des choses,
un effondrement de la confiance en soi est constaté,
le concept d’altérité n’est pas intégré chez l’enfant entraînant des attitudes antisociales,
la perte de l’ambivalence est étendue à la sphère sociale (si on n’est pas sans conditions avec moi, on est contre moi et donc ennemi),
un rejet external est caractérisé (projection systématique de la faute sur l’autre)
le concept de la loi n’est pas intégré chez l’enfant,
l’identité sexuelle de l’enfant devient fragile,
certains développent une personnalité « border-line".
Les conséquences en termes de comportements sont :

des troubles psychosomatiques,
des comportements dangereux ou déviants,
un retrait ou un surinvestissement social,
l’échec scolaire (ou a contrario, le surinvestissement scolaire diagnostiqué par les intervenants sociaux, et à tort, comme « preuve de l’équilibre de l’enfant » au mépris de tout le reste)
une identification à « l’agresseur » : les enfants reproduisent les comportements du parent abusif,
une conduite anti-sociale : agression de l’enfant sur les autres, accès de fureur et de rage,
une prise de pouvoir de l’enfant, qui devient à son tour manipulateur,
des conduites à risque : alcool, drogue,
des suicides, ou des accidents plus nombreux que chez les autres enfants,
les expériences sexuelles sont faites plus jeunes que la moyenne nationale.

Extraits du lien suivant http://www.acalpa.org/
N'hésitez pas à le consulter et à le soutenir

Les enfants rencontrés paraissent bien fonctionner à l'école, leur vie sociale semble normale et, de prime abord, ils ne présentent pas de psychopathologie particulière. Mais, tous, à des degrés divers, réclament la cessation des contacts avec l'autre parent. L'on plaide alors que, dans l'intérêt de l'enfant, il faille suspendre les visites parce que « traumatisantes... on ne veut pas forcer l'enfant... » Et il en irait tout à coup de l'intérêt de l'enfant, de ses droits et de son besoin de n'avoir qu'un seul parent!

Il faut d'une part cesser de croire à la bonne volonté de l'aliénant et d'autre part faire cesser son action néfaste en utilisant le seul pouvoir qu'a la société, c'est-à-dire en recourant à la « fonction tierce »

Ordonner une thérapie traditionnelle est sans effet. Les parents qui induisent un syndrome d'aliénation parentale ne sont pas des candidats à une thérapie. Un candidat doit être conscient du fait qu'il a un problème psychologique et doit vouloir guérir. Quant aux enfants, même avec une séance de thérapie tous les jours, le reste du temps serait employé à continuer leur endoctrinement. On peut comparer un parent aliénant avec le gourou d'une secte. Pour qu'une déprogrammation réussisse, l'enfant doit être coupé de tout contact avec l'auteur de l'endoctrinement. Enfin, ordonner une thérapie traditionnelle donne au parent aliénant un avantage car le temps joue en sa faveur.

Le parent aliénant cherche désespérément à contrôler l'emploi du temps des enfants lorsqu'ils sont chez l'autre parent. Laisser partir ses enfants équivaut à lui arracher une partie du corps.

Le parent aliénant soutient l'enfant dans ses allégations propres, sans égard pour leur degré d'invraisemblance.

Le parent aliénant confie avec force de détails à son enfant ses sentiments négatifs et les mauvaises expériences vécues avec le parent absent. L'enfant absorbe la négativité du parent et devient en quelque sorte son thérapeute. Il ressent le devoir de protéger le parent aliénant.

L'enfant aliéné sent qu'il doit choisir le camp du parent aliénant. C'est lui qui a le pouvoir et la survie de l'enfant en dépend. Il n'ose pas se rapprocher du parent aliéné. Il racontera uniquement ce qui n'était pas bien durant le droit de visite. Un détail ou un incident isolé est monté en épingle par le parent aliénant, confortant l'enfant dans l'idée qu'il n'aime pas être avec l'autre parent.

Les enfants aliénés entretiennent les mêmes illusions que le parent aliénant, dans un processus psychiatrique appelé la «folie à deux».

Les enfants sont généralement perturbés et souvent fanatiques. Ils partagent les fantasmes paranoïaques du parent aliénant à l'égard de l'autre parent. Ils peuvent être paniqués à la seule idée de devoir aller en visite chez l'autre parent. Leurs cris, leur état de panique et leurs explosions de violence peuvent être tels qu'aller en visite devient impossible. Si néanmoins ils vont chez le parent aliéné, ils peuvent fuguer, être paralysés par des peurs morbides ou être continuellement tellement provoquants et destructeurs qu'il devient nécessaire les ramener à l'autre parent.

La séparation donne moins de possibilité au parent aliénant d'atteindre l'autre parent. Programmer les enfants pour qu'ils soient irrespectueux, désobéissants ou turbulents lors des visites est un bon moyen de décharger sa haine.

Jayne A. MAJOR,